Plusieurs monuments mégalithiques attestent d'une occupation humaine du territoire de la commune dès le néolithique, tout comme à l'époque gallo-romaine comme le laissent à penser les diverses découvertes archéologiques le long de la voie romaine dite "Chemin-Noé".
L'histoire de Saint-Julien
Saint-Julien a été longtemps un hameau établi aux abords de la chapelle Saint-Julien de la Ville Jégu et fait partie de l'importante paroisse de Plaintel. En 1630, les Seigneurs du château de la Coste obtiennent qu'elle soit érigée en trêve et église succursale de Plaintel. Par deux décrets épiscopaux des 7 juillet 1699 et 30 octobre 1732, Saint-Julien devient une paroisse indépendante. Lors de l'élection de sa première municipalité en 1790, la commune prend le nom de Saint-Julien de la Coste.
Patrimoine Julianais
Le menhir de la Roche-Longue:
Cet imposant mégalithe se dresse sur un promontoire dominant d'un côté la vallée du Gouët et de l'autre le ruisseau de l'étang de la Coste. Connu aujourd'hui sous le nom de menhir de la Ville Tiénot, il est classé monument historique depuis le 1er septembre 1966.
Le Menhir des Prétoquis
Situé au bord d'un sentier menant du hameau des Prétoquis aux Chaos du Gouët, ce petit mégalithe témoigne de l'occupation humaine de ce coteau au néolithique. Une hache en diorite a été recueillie à proximité.
Le Pont:
Entre Saint-Julien et Plaine-Haute, le Gouët travers le massif granitique de Plaintel et doit tracer son cours entre d'énormes roches dégagées par l'érosion: ce sont les Chaos du Gouët. Ce lieu a été longtemps une importante zone d'activités avec ses moulins. Leurs abords possèdent de nombreux ponts, construits en larges dalles de granit posées sur des piles de pierres.
La Croix Dolo:
La scène gravée sur cette ancienne croix représente sans doute le seigneur des Jars rendant hommage à l'évêque de Saintt-Brieuc.La tradition rapporte que le prélat aurait été attaqué par le seigneur des lieux. Celui-ci, condamné à mort pour cette raison, n'aurait du sa grâce qu'à la promesse de faire élever cette croix le figurant en train d'implorer son pardon.
L'Eglise:
Autrefois simple chapelle dépendant de la paroisse de Plaintel, l'édifice devient église paroissiale en 1699. Restaurée par les Seigneurs de la Coste, fondateurs de la paroisse, elle conserve de nombreuses pierres armoriées du XVIème siècle, provenant de l'ancien édifice.
La Grande Maison:
Cet édifice, construit vers 1685, est un ancien relais de diligences établi sur le chemin de Saint-Brieuc à Quintin. Chargé d'assurer les changements d'attelage, le relais doté d'écuries et de greniers à foin servait aussi d'auberge et d'hôtel.
Le Rocher Chambrin:
Lorsqu'au XIXème siècle, des archéologues réalisent les premiers inventaires des mégalithes sur la commune, ils y font figurer quelques monuments fantaisistes. C'est le cas du Rocher Chambrin. Il a été dit que certaines pierres auraient servi aux Gaulois pour des sacrifices humains et que les cuvettes de ces rochers, creusées par l'érosion naturelle, auraient été destinées à recueillir le sang des victimes. Ces hypothèses improbables mais frappant l'imagination, motivent alors l'érection d'une croix, visant à conjurer les croyances païennes liées à ce site.
Le Château de la Coste:
Propriété du Comte de Couëssin Du Boisriou. L'antique château de la Coste est, sous l'Ancien Régime, la principale seigneurie de Saint-Julien. Pendant les guerres de la Ligue, la maison forte de la Coste est détruite. Il ne subsiste de celle-ci que des soubassements en pierre de taille et une cave d'où part un couloir souterrain débouchant au pied des remparts. Restauré, agrandi, le château de la Coste est une propriété privée.